Eduquer à l’autonomie apparaît aujourd’hui comme un idéal défendu et poursuivi. Celui qui est autonome est libre, capable et compétent pour exercer une activité. On dit généralement qu’un enfant acquiert de l’autonomie lorsqu’il peut accomplir certaines tâches sans l’aide d’adultes. C’est peut-être pour cette raison qu’un mot immédiatement lié au concept est l’indépendance. Cependant, l’idée d’indépendance n’exprime qu’un côté de la question. L’autre renvoie au besoin d’appartenance, de savoir vivre et partager. Ainsi, la personne autonome est libre parce qu’elle est capable d’agir pour elle-même. Et, en même temps, responsable parce qu’elle agit en tant que membre d’un groupe.
Qu’est-ce que c’est d’être autonome ?
Par exemple, un enfant qui ne sait pas lire dépend de sa mère, de l’enseignant ou d’un autre adulte alphabétisé. Pour entrer en contact avec le contenu des livres ou de tout document écrit. Au fur et à mesure qu’il devient alphabétisée, il acquiert suffisamment de connaissances pour lire des histoires et devient indépendant d’un lecteur externe. Désormais, il peut lire seul, sans intermédiaire entre lui et le texte.
Dans son sens le plus simple, l’autonomie concerne la capacité d’une personne à agir selon ses propres valeurs et intérêts. Tiré du grec ancien, le mot signifie ‘ ‘ auto-législation ‘ ‘ ou ‘ ‘ auto-gouvernance ‘ ‘. La pensée politique moderne et la bioéthique soulignent souvent que l’autonomie individuelle doit être promue et respectée. Mais il peut être difficile de cerner exactement ce que signifie l’autonomie et pourquoi c’est important.
Envisagée psychologiquement, l’autonomie est constituée d’un ensemble de compétences et d’attitudes. Les compétences pertinentes incluent la capacité de raisonner, d’apprécier différents points de vue et de débattre avec les autres. Pour faire ces choses, la personne autonome doit avoir un sens de l’estime de soi et du respect de soi. La connaissance de soi est également importante, y compris une compréhension bien développée de ce qui compte pour lui.
Certaines circonstances sociales peuvent nous aider à être plus autonomes, et d’autres peuvent miner l’autonomie. Pour développer ces capacités et attitudes, une personne a besoin d’avoir la possibilité d’envisager des alternatives significatives, à la fois des opportunités d’action et des façons de penser à ce qui compte. Cela dépend du dialogue entre les personnes : nous apprenons souvent sur nous-mêmes à travers les réponses des autres ; il est plus facile de reconsidérer nos valeurs lorsque nous entendons les raisons des autres. Et rencontrons d’autres manières de regarder le monde.
Comment parvenir à être autonome ?
En revanche, les attitudes sociales oppressives, les hiérarchies sociales rigides et le manque de choix significatifs rendent plus difficile le développement de l’autonomie et l’action selon nos propres intérêts et valeurs.
La plupart d’entre nous souhaitent de temps en temps devenir nous-mêmes un peu moins dépendants de la présence et de l’influence des autres. Les personnes indépendantes semblent si confiantes, heureuses et positives et sont respectées par leur entourage. Car elles semblent toujours avoir une opinion et ose la défendre. Vous pouvez également améliorer votre indépendance avec quelques moyens simples :
Découvrez qui vous êtes dans l’âme pour être autonome
Qu’est-ce qui vous fait vous sentir en sécurité ? Que faites-vous alors ? Que faites-vous qui vous passionne et que vous sentez vraiment maîtriser ? Quels sont vos points forts et qu’est-ce qui vous semble le plus important dans la vie ? Sur quelles choses ne faites-vous jamais de compromis ?
La réponse à ces types de questions vous aidera à vous forger votre vraie personnalité tout en développant des moyens de renforcer toutes vos qualités positives. Lorsque vous avez confiance en qui vous êtes en tant qu’individu, vous pouvez également devenir plus indépendant.
Réduisez votre dépendance
À quelle fréquence ressentez-vous le besoin d’obtenir l’approbation de votre entourage avant de prendre une décision et d’agir ? Pourquoi ne pouvez-vous pas faire confiance à votre propre instinct ? Qu’est-ce qui vous fait changer d’avis et penser comme tout le monde au lieu de dire ce que vous pensez vraiment ? Plus vous êtes dépendant des autres, plus vous transmettez votre volonté et votre intégrité aux autres. Apprenez à accepter les conséquences de vos propres décisions, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Le fait de savoir que les décisions vous appartiennent et que vous assumez la responsabilité de ce qui se passe constituera une bonne base pour oser devenir plus indépendant.
Pensez plus concrètement pour être autonome
Donnez-vous le temps d’explorer plus d’une ou deux alternatives aux décisions auxquelles vous faites face. Passez en revue les solutions possibles et leurs conséquences et ne vous laissez pas stresser pour agir simplement instinctivement. Apprenez à toujours regarder les choses sous différents angles.
Demandez de l’aide
Aussi contradictoire que cela puisse paraître, c’est une étape importante pour devenir plus indépendant en sachant quand demander de l’aide et des conseils aux autres. Demander de l’aide pour des choses spécifiques ne signifie pas que vous montrez une faiblesse ou une incapacité à agir. Au contraire, demander de l’aide dans des situations spécifiques montre que vous avez pris le contrôle de la situation et est prêt à apprendre à la maîtriser et à la résoudre.
Explorez davantage pour être autonome
Changez d’environnement, lisez des choses que vous ne lisez pas normalement et écoutez des personnes dont vous pensez normalement qu’elles n’ont rien à dire. Plus vous osez explorer votre vie et remettre en question les anciennes façons de penser et habitudes. Meilleure sera votre perspective sur les choses et plus il sera facile de trouver des solutions alternatives.
Car l’autonomie est rendue possible par un jeu d’interdépendances, ou interactionnisme, selon Piaget ( Biologiste ). D’une part, il y a des aspects extérieurs au sujet : l’environnement, les gens, le livre. De l’autre, les aspects internes, tels que les outils qui le permettent : connaissances préalables, conditions organiques. Un troisième point est le comportement : ce que l’individu fait ou pense et que personne ne peut faire pour lui. C’est-à-dire que chaque personne réagit différemment au même objet ou à la même situation. En anglais, il y a le terme self-government, qui indique que le stimulus ne suffit pas, mais ce que le sujet fait ou comprend en termes de stimulus. C’est pourquoi l’interaction est un élément essentiel pour la construction de l’autonomie.
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